Frisettes MamanAndCo

jeudi 26 avril 2012

23 mois

Que vous dire? Pas grand-chose si ce n'est que nous venons de nous prendre un mois de plus. Sans grande surprise, il ne s'est rien passé -du moins à notre connaissance- sur la planète Vietnam. Nous en sommes toujours au même point, c'est à dire nulle part.

Le moral n'est pas trop mauvais, il faut dire que nous avons été pas mal occupés avec les travaux de la cuisine. Ce n'est pas tout à fait terminé cette histoire, mais cela a au moins eu le mérite de nous occuper les mains et l'esprit. Et puis comme cela, je n'aurais plus d'excuses pour ne pas préparer de bons petits plats pour mon BabyChou ;)

Ces mois qui s'ajoutent les uns aux autres ont tout de même un impact sérieux sur mon empathie. Je suis d'un naturel ouvert, toujours prête à consoler ou à encourager. Mais depuis quelques temps, je m'aperçois que j'ai de plus en plus de mal à soutenir les autres, et plus précisément les couples qui sont au bout du chemin. Ceux qui touchent leurs enfants du bout des doigts. Je suis incapable de savoir ce que ces FuturesMamans ressentent pour la simple et bonne raison, c'est que je n'en suis pas au même point qu'elles. Du coup, j'ai du mal à supporter leur impatience, somme toute compréhensible. J'ai envie de hurler que moi, je ne sais toujours pas si un jour, je serai Maman. Du coup, pour éviter d'être blessante et de dire le fond de ma pensée, je m'éloigne temporairement. En croisant les doigts pour que leur attente ne soit pas trop longue...

C'est remplis d'espoir que nous nous dirigeons vers notre 2ème anniversaire d'acceptation par MDM. Il faudrait d'ailleurs que je fasse le point sur tous les coupons de mon BJB. En voilà un bel objectif pour le mois à venir, non?

mercredi 25 avril 2012

Je suis fan

du Dct Jean de Monléon et de Rébecca Dautremer.

J'avais lorgné à plusieurs reprises sur "Les 2 Mamans de Petirou" tout en me promettant de l'ajouter prochainement à la bibliothèque de BabyChou.

Et bien c'est chose faite puisque je l'ai découvert hier soir dans ma boîte aux lettres.

J'ai aimé les illustrations accompagnant cette histoire racontée avec des mots simples.

J'ai aimé faire la lecture -à voix haute- pour ton Papa.

Je me suis imaginée qu'un jour, ce serait toi qui m'écouterait en traçant du bout des doigts, le contour de la famille kangourou...

Petite pensée pour Manon: ajoutes-le à ta liste, si tu ne l'as pas déjà fait. Tu ne seras pas déçue ;) Mais je ne t'incite pas à la dépense, entendons-nous bien ...

lundi 23 avril 2012

Je ne suis pas seule,

nous sommes bien deux à t'attendre, petit BabyChou.

Il est vrai que c'est moi qui écrit, mais j'aime avoir l'avis de ton Papa sur mes articles. Je lui ai proposé dernièrement de lui laisser le clavier, mais il n'a pas eu l'air super emballé. A croire que les blogs, ce sont des histoires de filles ...

Je parle souvent de moi, de mes émotions, de mes doutes. Mais aujourd'hui, j'ai envie de parler du FuturPapa. Et de vous livrer son état d'esprit du moment. La vérité, c'est qu'il ne croit plus à ce petit bout du Vietnam. Hier soir, il me disait que si nous devions aller au Vietnam, ce serait en voyage et non pour aller à la rencontre de notre petit.

Nous ne sommes pas à l'abri d'une bonne surprise, mais nous sommes depuis quelques jours à plus de la moitié de notre agrément. Sans aucune avancée, sans attribution d'enfant en bonne santé, tout en ayant toujours autant de couples devant nous. La probabilité d'un second agrément se fait de plus en plus forte, et avec lui notre avancée sur la liste des pupilles de notre département.

Il n'y avait pas de tristesse dans les propos de ton Papa. Il s'agissait seulement de se confronter à la réalité de l'adoption, sans pour autant baisser les bras. Puisque nous serons parents un jour, nous en sommes persuadés!

D'où que tu viennes, nous t'attendons, petit BabyChou; ton Papa tout comme moi!


dimanche 22 avril 2012

Je suis privilégiée!

Comme vous le savez, depuis maintenant plusieurs mois, j'agite mes grandes aiguilles histoire de m'occuper les mains et de me vider la tête. Pour dire vrai, cela a commencé au moment de notre agrément avec la petite couverture grise.

Depuis, je tricote les mailles les unes après les autres, les rangs s'ajoutent les uns aux autres, mes envies s'entassent dans le dossier "tutos" de mon ordinateur portable.

Pour passer le temps, je me suis fixée de réaliser au moins un projet par mois. Nous sommes donc au mois d'avril, et je peux enfin vous présenter 3 réalisations faites depuis le début de l'année. Je n'étais pas en mesure de le faire avant puisque je voulais vous les montrer une fois seulement que ma petite "victime" serait en mesure de vous les présenter ;)

J'ai eu envie de lui faire un petit gilet de berger, comme pour notre BabyChou. Sachant qu'elle arrive tout droit d'Ethiopie, j'ai également pris beaucoup de plaisir à lui faire un ensemble écharpe et bonnet assortis, histoire qu'elle ne prenne pas froid!

Le cadeau a beaucoup touché la Maman, mon Amie Mimie. A croire qu'elle a pu sentir que j'y avais mis un petit bout de mon coeur, elle qui avait peur que le gilet de berger ressemble au gilet de Thérèse ... La belle Roxanne a aussi bien apprécié, puisqu'elle a vomi dessus le jour même!

Je suis donc une privilégiée puisque j'ai le droit de vous présenter Roxanne, petit mannequin d'un jour, portant 3 de mes ouvrages de l'année 2012! Bravo jolie poupée, tu tiens ton rôle à merveille. Alors fais attention, je pourrais avoir envie de continuer à te martyriser ;)

jeudi 19 avril 2012

Je suis une droguée.

Et ce n'est pas le pire! Le pire, c'est que j'aime cela et que je ne veux surtout pas me soigner.

Tout est dit. Ou presque puisqu'il me faut vous avouer le pourquoi de cette drogue et la raison de mon addiction.

Je ne ferai pas dans l'originalité puisque le résultat recherché est bien le plaisir; l'envie de se sentir dans un cocon; le sentiment de ne pas être seule grâce à cette béquille. Cela a commencé comme toute dépendance par une fois pour essayer, pour faire comme tout le monde. Et puis, on se prend au jeu; on met le doigt dans un engrenage d'où l'on ne peut plus se retirer sous peine de sensation intense de manque. Maintenant, c'est plusieurs fois par jour. Cher & Tendre assiste en spectateur impuissant à ce comportement qu'il ne peut maîtriser; même s'il tente parfois de me recommander de me sevrer. Sans succès.

Oui, je suis une droguée. Une droguée des blogs de Futures Mamans adoptantes, ou de déjà Mamans adoptives. Oui, je me délecte des histoires qui se dénouent après tant de périodes de doute, tant d'incertitude, tant de contretemps. Oui, plusieurs fois par jour, je rôde sur vos blogs pour découvrir vos derniers écrits, vos coups de coeurs, vos coups de gueule.
Vous me rassurez, vous me faites du bien, vous m'êtes devenues indispensables. Je l'avoue.

Par ce post, je voulais TOUTES vous remercier pour les adorables petits mots que vous m'adressez. Ce sont des petits bonheurs dans lesquels j'aime me plonger lorsque je sens que mon énergie vacille. Vous faites partie de notre parcours, BabyChou sera certainement très surpris de découvrir à quel point vous nous avez soutenus au cours de ces longs mois qui nous auront conduits jusqu'à lui. Alors merci d'être là, merci de nous soutenir, merci de ne pas nous abandonner sur ce chemin tortueux.

Pour finir, j'ai envie de vous faire partager un message adressé par une amie, à un moment où mon coeur de FutureMaman souffrait:
" ... Oh oh oh il viendra ce bébé , d où personne ne peut te le dire mais il viendra... Crois-moi, les miracles arrivent et tu mérites ton miracle... Maintenant, rêves les yeux grands ouverts, espères car c'est cela qui t'a fait avancer et continuer à t accrocher à ce parcours inhumain et merdique comme il se doit... Imagines son visage avec ou sans des yeux bridés, jaune ou pas, mais imagines-le... Continues d'y croire; même si toi seule sait ce que tu ressens au fond de ton cœur. Car chaque parcours est unique et restera unique... Bise copine ..."

Encore une fois, Merci.


vendredi 13 avril 2012

Je suis maso.

Avec un titre pareil, j'imagine que certains visiteurs ne vont pas être déçus du voyage à la lecture de ce qui va suivre...

Hier soir, je me suis laissée tenter par un reportage au titre quelque peu prometteur "Quand le désir d'enfant est plus fort que tout: leur combat pour adopter". J'avoue que je partais un peu défaitiste. J'ai craint de devoir supporter des mièvreries autour de rencontres extraordinaires ... ou au contraire, de subir la description des travers de l'adoption dans toutes leur splendeur.

Et bien il n'en fût rien. J'ai aimé. Bon j'avoue tout de suite, j'ai pleuré. Pas tant à cause du reportage, mais plutôt parce que je me suis un peu apitoyée sur notre sort. Moi qui ai pour habitude de serrer les dents, et bien seule face ces 2 familles qui se formaient, j'ai laissé les vannes s'ouvrir. Et cela m'a fait du bien pour tout vous dire, je devrais me l'interdire un peu moins souvent d'ailleurs ...

J'ai aimé l'angle différent choisi pour ce documentaire. Pour une fois, on ne nous a pas montré l'adoption de beaux petits bébés devant n'importe qui pourraient fondre. Mais l’histoire d'enfants "dits" grands. Ce qui n'est pas tout à fait la même approche pour les futurs parents, comme pour les enfants d'ailleurs.
Nous les avons accompagnés au cours de leurs démarches administratives. Et là, je pense que cela pourra en avoir surpris plusieurs. Mes parents les premiers qui n'auraient jamais imaginé cette histoire d'avocat et de juge comme on le voyait pour la Colombie. On a pu voir à quel point il fallait ménager son impatience face aux autorités étrangères, mais aussi veiller à ne pas vexer ces mêmes administrations dont dépend le retour rapide en France.

Mon père m'a paru choqué par le délai de concrétisation de leur projet, entre 5 et 6 ans. J'ai du lui rappeler que nous avions notre agrément depuis 2 ans et demi, que nous avions adressé notre premier courrier au Conseil Général en décembre 2008 ... Cela est toujours difficile de devoir repréciser les choses; surtout lorsque l'issue nous paraît bien incertaine.

Je n’ai pas regretté de mettre laissée bercer par ces 2 histoires. Cela m'a permis de rêver à ce BabyChou tant attendu. Aussi longtemps devrons-nous attendre, aussi longtemps nous garderons foi dans notre projet. Celui de former une famille, avec un enfant. Notre enfant.

mardi 10 avril 2012

Je me dis souvent

qu'il n'y a pas de hasard. Que certaines rencontres se font parce qu'elles doivent être. Qu'il ne pouvait en être autrement. Certains n'y verront qu'une volonté farouche de ma part de m'accrocher à mes rêves. D'autres penseront qu'il n'y a rien de plus simple que de voir des signes là où il n'y en a pas. Sauf que des fois, c'est tout de même troublant.

Vendredi après-midi, je reçois une femme. Jusque là, rien d'extraordinaire puisque c'est mon boulot. Mais cette femme n'est pas encore cliente, elle aurait pu rencontrer n'importe quelle autre conseillère. Mais ce fût moi.

Dans mon boulot, je me dois de m'intéresser aux gens. Pour de vrai, mais si ce n'est pas toujours le cas selon les conseillers. Pour moi, c'est la base afin d'instaurer une relation saine, basée sur la confiance.

Cette femme me parle de ses 2 enfants. Je lui demande leurs prénoms et m'arrête sur celui de sa fille; Macha. Je lui confie que jusqu'à ce jour, je n'ai jamais rencontré personne prénommée de la sorte.

Et là, elle me confie que le choix s'est imposé pour maintenir le lien avec les racines de son mari, son mari né en Roumanie et adopté en France à l'âge de 6 ans. Elle me raconte avec beaucoup de pudeur le parcours de ces parents un peu âgés qui partaient à la rencontre d'une petite fille de quelques mois, et qui sont finalement revenus avec ce petit grand. Elle me décrit la tristesse de cet enfant, les conditions déplorables dans cet orphelinat qui sera finalement détruit quelques années plus tard. Elle me confie que cet adulte parle difficilement de cette période, même si elle connaît son histoire. Elle me dévoile les liens très forts entre ce fils et sa maman qui ne supportent pas de rester fâchés plus de quelques heures, tant leur relation est fusionnelle.

J'avoue. J'avoue que les larmes sont montées au bord de mes yeux à l'évocation de cette enfance que l'on a tant de mal à imaginer. J'ai eu froid à l'évocation de cet orphelinat à l'époque du dictateur Ceausescu. J'ai eu une boule dans le ventre en imaginant cet enfant arrivé dans une chambre qui lui semblait si vide, j'ai compris son besoin de dormir avec ses parents, entre eux. J'ai senti l'amour cette mère qui a vu ce petit grand régresser pour mieux pouvoir ouvrir ses ailes. J'ai aimé cette femme avouant que son mari voulait une famille nombreuse, lui qui n'avait pas eu la chance d'avoir un frère ou une soeur à ses côtés. Lui qui avait conscience de sa chance d'avoir été adopté à un âge déjà dit grand.

Cette femme a vu mon émotion. Elle m'a avouée que jamais elle ne parlait de l'adoption de son mari. Encore moins avec des personnes qu'elle ne connaissait pas. Qu'elle ne comprenait pas. Que je lui inspirais confiance. Alors je lui ai dit à quel point j'étais touchée. A quel point nous t'attendions, petit BabyChou de notre coeur. Comme nous nous languissions de te rencontrer mais que notre réserve de patience n'était pas encore épuisée, que nous accrochions. Que seul le but nous importait, quelque soit le chemin emprunté.

Je me dis souvent qu'il n'y a hasard.

lundi 9 avril 2012

Le jour de mon anniversaire,

un colis est venu se loger dans ma boîte aux lettres.

C'est avec grand plaisir que je l'ai ouvert en rentrant du travail. Et là, surprise! Un livre que je ne possédais pas dans ma bibliothèque plutôt bien garnie, il faut l'avouer!

"Au jardin de mon Coeur" décrit avec poésie les moments de notre vie que nous traversons au fur et à mesure de notre parcours d'adoption. Les mots sont simples mais précis, les illustrations douces; on se laisse emmener jusqu'à la dernière page. Tranquillement.

La photo de gauche illustre la période dans laquelle nous nous trouvons. Je vous laisse découvrir les mots associés:

"Saccagés, mes bourgeons de projets!
Cassés, brisés, rompus,
mes sarments et mes lierres!
Ne resta bientôt plus,
du jardin de mon coeur,
que la terre nue et la pierre:
un désert noyé sous la pluie."

Un grand merci à Enora et ses parents de m'avoir fait un si joli présent...

dimanche 8 avril 2012

Ce jour de Pâques

ne se révéla pas être des plus joyeux cette année ...

Aucune chasse à l'oeuf chez nous. Il faut dire que les petits sont devenus grands. Elle est loin l'époque où ils posaient fièrement devant la maison de Mamie avec leurs gros oeufs Kinder. Pour dire vrai, il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de réunion de famille d'ailleurs. Cela risque de ne pas être évident de remettre tout cela en place lorsque BabyChou sera parmi nous. Mais qui sait, il sera peut-être le souffle nouveau attendu pour relancer les traditions oubliées?

Aujourd'hui, Cher&Tendre travaillait. Comme tout le week-end d'ailleurs. Et comme par hasard, je suis 3 jours de suite à la maison. Sans commentaire.

J'ai donc reçu mes parents à déjeuner. Et oui, c'était l'occasion d'inaugurer notre nouvelle cuisine. Et de faire des innovations côté culinaire. Car s'il y a une chose qui ne me passionne pas, petit BabyChou, c'est bien de cuisiner! Et bien ma foi -en toute modestie- ce fût plutôt une réussite!

Nous avons passé un bon moment tous les 3. Nous avons fait une ballade dans cette campagne que j'aime tant, malgré les gouttes qui nous ont accompagnées sur une partie du chemin.

Mais je dois avouer que le coeur n'y était pas vraiment. Même si nous étions bien, tous les 3. Tout le monde a essayé de donner le change, eux comme moi. Mais les inquiétudes sont là, de part et d'autre. Avec toutes ces questions sans réponse; avec ce manque cruel d'un petit BabyChou pour mettre un peu d'animation au cours de ce déjeuner ou pour taquiner son Grand-Papa regardant le rugby ou le tennis. Mais pour ne pas gâcher cette journée en famille, nous avions accroché nos plus beaux masques et nous avons profité. Du moins, nous n'avons pas trop mal réussi ...

vendredi 6 avril 2012

Aujourd'hui n'est pas

un jour ordinaire.

Aujourd'hui, une petite fille ne sait pas encore qu'au bout d'un long voyage, ses parents l'attendent. Il est vrai qu'il y a quelques mois, une jolie Maman et un souriant Papa sont venus à sa rencontre dans un orphelinat du Toukoul. Il est vrai que lors du passage au tribunal, face à la juge, ils ont accepté de devenir ses parents.

Mais que sait-elle de tout cela, cette jolie poupée éthiopienne? Les Mamas qui auront certainement raconté ce grand Voyage qu'elle s’apprêtait à faire. Elle aura certainement perçu que les évènements ne se déroulaient pas comme d'habitude. L'inquiétude se sera peut-être peint sur son joli visage. Et peut-être aura t-elle trouvé du réconfort en tétouillant sa langue, comme le faisait déjà son grand frère quelques années auparavant.

Petite Perle née dans la Corne de l'Afrique, tu dois savoir une chose. Tes parents t'ont attendue de toutes leurs forces, avec le soutien de ton frère qui se languissait de ton arrivée depuis plusieurs mois. Tu vas être leur rayon de soleil après des moments douloureux traversés depuis le début de l'année. Un jour, ils te raconteront qu'il ne pouvait en être autrement: ton arrivée à quelques jours de Pâques est un symbole fort. Un signe qu'il faut continuer à y croire, quoiqu'il arrive, quels que soient les obstacles à surmonter.

Roxanne, sois la Bienvenue parmi nous!

mardi 3 avril 2012

GGGGGRrrrrrrrrr

J'avoue tout, je ne me cache pas derrière mon sourire ou mes vannes à 2 balles: j'ai passé une sale journée. Le chef n'a pas arrangé mon humeur entre 2 eaux, il était temps que la journée se termine ou je risquais d'en faire de la chair à saucisse. Rien que cela.

Cette vague de mauvaise humeur m'habite depuis 2-3 jours. La raison en est bien simple: le silence qui nous entoure. Ce sentiment que rien ne bouge du côté du Vietnam. Et cette intuition s'est confirmée à la lecture, ce matin, de nouvelles en direct du Canada. Ce que je redoutais s'avère exact: aucune attribution ne se fera tant que tous les OAA ne seront pas accrédités. Et aux dernières nouvelles, il en restait 10. Rien que cela.

Une autre information me met mal à l'aise. Il semblerait également que seulement 2 dossiers pourront être présentés pour chaque OAA. Sachant que pour MDM il y a 70 dossiers en attente, nous ne sommes pas au bout de nos peines. Par ailleurs, la notion de quotas ne semble plus si certaine, mais ne perdons pas de vue que seule l'Autorité Centrale choisirait le nombre de dossiers attribués. De ce fait, nous pouvons encore moins nous projeter ou faire des calculs. Rien que cela.

Alors ce soir, je n'ai qu'une seule envie: aller me fourrer sous la couette pour dormir et oublier. Mais avant, je vais faire la peau à ma sucette goût coca, histoire de régresser aux côtés de Cher&Tendre qui en fait autant. Rien que cela.

dimanche 1 avril 2012

Cette semaine,

je me suis faite plaisir. Au rien de bien extraordinaire pour une fille. Mais un petit coup de coeur dans un magasin. Oui, j'avoue tout: j'ai acheté une robe!

Celles qui me connaissent - Cher&Tendre pourrait le confirmer- savent que j'ai du mal à mettre mes gambettes à l'air. Tout d'abord, parce que j'ai la peau blanche. Il est vrai que même si je prends le soleil assez facilement, chaque année c'est pareil. J'attends qu'il fasse vraiment bon pour m'exposer un peu. Du coup, j'arrive à la plage blanche comme un cachet d'aspirine ou presque. Et puis n'oublions pas les complexes féminins qui font que l'on ne se voit jamais comme nous sommes réellement ...

Mais revenons à cette petite robe. Je flâne dans un magasin, fais un premier tour et ne trouve rien. Ma collègue lambinant joyeusement à travers les rayons, je refais un tour histoire de passer le temps. Et là, je la remarque. Elle est tout simple. A dominante noire, comme j'aime. Une coupe simple, un tissu fluide. Sans chichi. Un peu comme moi.

Je l'ai prise avec une image bien précise en tête. Car cette petite robe ferait une très belle robe de remise officielle. Une chemise blanche pour Cher&Tendre. Une robe ou une chemise blanche pour BabyChou également. Une famille assortie pour un moment exceptionnel de notre Vie à tous les 3. Pourvu qu'elle ne soit pas manger par les mites d'ici là ...