Chaque mois, lorsque je suis à la recherche de l'image qui illustrera mon article, j'ai une pensée pour mon amie Mia M. Elle qui me suggérait cet été de tenter de laisser tomber le décompte pour conserver un peu de sérénité.
Chaque mois, je me demande si ce n'est pas elle qui a raison. Parce que ce n'est pas humain de s'infliger des mois à ajouter les uns aux autres. Parce que je fais tourner le compteur en ajoutant les mois, comme les prisonniers, et non en les soustrayant.
Chaque mois, je me dis que finalement, tout cela ne veut pas dire grand chose. Qu'à part quelques irréductibles de l'attente, personne ne peut imaginer ce que nous traversons.
Et pourtant, chaque mois, je recommence. Je me place face à mon clavier et j'écris. Parce que je ne veux pas abandonner, je ne veux pas protéger mes visiteurs de ce poids de l'attente. Parce que je veux avoir le bonheur de pouvoir dire -un jour- enfin, c'est fini. Nous y sommes arrivés. Nous avons vaincu ce vilain dragon de l'attente.
BabyChou, saches que ta Maman tient des comptes, tente des statistiques depuis le début de l'aventure. Elle fait des règles de trois et flirte avec les probabilités. Mais elle n'a pas oublié que les chiffres, nous pouvons leur faire dire ce que nous voulons. Tout est question d'interprétation: n'est ce pas MiaM ? Quant à SuperPapa, il montre des signes d'impatience mais n'a pas non plus la réponse à la question qui revient sans cesse; dis, tu crois qu'il est déjà né, notre BabyChou ???