Avis à celles qui n'ont pas la frite ou qui sont encore remplies d'illusions sur le monde de l'adoption, passez votre chemin.
Dire que ce 28 mai fût une journée pourrie serait un euphémisme.
Après une nuit plus que courte, j'ai passé 9 heures assise sur une chaise face à des sujets qui ne m'ont pas du tout inspirée. Qui m'ont juste donner le sentiment de subir et de ne rien maîtriser. Je vous épargne ma panique lors de la dernière épreuve et ce sentiment d'être passée à côté, de ne jamais avoir rendu une copie aussi vide de ma vie. Bref, les écrits sont finis, les dés sont jetés, advienne que pourra. Si seulement, la chance pouvait s'inverser juste une fois, ce serait un juste retour sur ce qui a déjà été enduré, non?
Retour au bercail dans un train bondé, des gens qui s'embrouillent pour une histoire de place, sans oublier ceux qui puent. Punaise, j'avais oublié: les parisiens quittent Paris pour un week-end prolongé au vert. Pas bol, je ne fais pas le pont. Il me faudra sourire après-demain et redevenir aimable...
Et puis cette sensation que j'oublie quelque chose. Sans savoir quoi. Quelque chose d'important pourtant. Je vadrouille sur Instagram comme à mon habitude -je sais, je suis une vraie droguée mais je m'en fous- et là, tout remonte en 2 secondes. Face à un cliché de beau bébé tout neuf, je chiale. Sans pouvoir me retenir. Quelle merde; j'ai 36 ans, j'ai foiré mon examen et Cherry on the cake, je n'ai toujours pas de gosse. J'ai tenté de me reprendre histoire de ne pas passer pour une hystérique mais je me demande bien pourquoi: tu pourrais crever à ta place sans que tes voisins s'en rendent compte dans ce train de banlieue.
Et puis il y a celle qui m'a accompagnée toute la journée. Celle que j'ai supplié de ne pas m'abandonner encore une fois. Pas aujourd’hui. Pas avec son médaillon autour du cou comme porte-bonheur. Mamie, c'était ton anniversaire et tu aurais fêté tes 81 ans. Pas un mois sans que je rêve de toi de façon toujours aussi précise et toujours cette tristesse lorsque je me réveille et que je me souviens que tu n'es plus.
Arrivée à domicile, la seule chose à laquelle j'aspirais était de me coller devant Grey's Anatomy. Sans le verre que j'aurais bu si Cher&Tendre avait été là. Comme vous vous en doutez, j'ai chialé comme une madeleine, enfouie sous ma couverture, sentant les maux de tête pointer le bout de leur nez. Histoire de finir la journée en beauté.
Foutu 28 mai. Aujourd'hui, je t'ai détesté.
Au fait, j'ai oublié de vous préciser: cela fait 4 années que le téléphone a sonné. 48 mois que dans nos têtes, MDM est associé au Vietnam, à notre projet. Tant de mois et pas une avancée. Bitch de vie.
Bonjour ma belle,
RépondreSupprimerIl y a de ces journées ou on devrait rester couché ( c'est ce qu'on dit ici! ) Je t'embrasse fort et une douce pensée pour ta grand-maman ainsi que pour le Vietnam, vivement que les attributions reprennent ♡
Manon
Pfffffffffffff... Bon et aujourd'hui, çà va un peu mieux ? J'espère que tu te trompes pour tes copies, elles ne peuvent pas être si vides te connaissant un peu ! Bises
RépondreSupprimer"Les jours se suivent et ne se ressemblent pas? Heureusement"
RépondreSupprimerAujourd'hui, est un autre jour et tout comme dit GCG, peut être que la copie n'est pas si mauvaise que cela.
Faut y croire et espérer un peu, bientôt un joli rayon de soleil va briller....
BISOUS Affectueux.
ODILE 67.
Je souhaite sincèrement qu'aujourd'hui soit une plus douce journée. Je pense à toi tellement souvent,je prie pour toi et sache que tu as mon soutien total,entier et dévoué.
RépondreSupprimerJe sais que les mots sont parfois inutiles face à une telle détresse donc je ne te ferai pas de grand discours. Simplement que tu as déjà tellement enduré, que c'est normal de craquer mais que bientôt tu te sentiras (un peu) plus apaisée.
Je garde espoir pour vous, pour un petit ne ici ou ailleurs mais qui trouvera bientôt le chemin de votre maison et de votre cœur. Je ne dis pas ça simplement pour te faire plaisir,je le pense vraiment,je le sens.
Bises <3
Il est des jours qui puent, comme les gens dans les TER ou RER bondés. Que dire? Ah oui: on pense à toi! Et si nous pouvions sécher tes larmes, nous le ferions. Mais comment? Si une bonne fée, un magicien, un mec méga trop fort lit ton post, qu'il fasse quelque chose!
RépondreSupprimerIl y a des jours comme ça...
RépondreSupprimerJ'espère que ça va mieux, là !
Allez c'était un bas. On est tous passé par là je crois. L'avantage c'est que tu sais laisser ton corps s'exprimer. Moi à force de vouloir me persuader que tout allait bien j'en ai gardé une insomnie tenace... Séquelles de notre histoire, mais la tienne à encore plein de choses à écrire. Corinne qui n'était pas maman à 36 ans non plus...
RépondreSupprimerune journée bien difficile, les jours se suivent et ne se ressemblent pas heureusement... Quand j'étais dans cette attente, j'essayais de me dire que ces moments vraiment très durs étaient nécessaires finalement pour retrouver au plus profond de moi l'énergie de remonter à la surface et de découvrir à quel point finalement je pouvais être patiente, déterminée, et sure de ce que je voulais vraiment, et que j'y arriverai.
RépondreSupprimerAlors, je t'envoie ma force, mes espoirs pour toi, mon sourire, et, mon épaule pour pleurer, même à distance.
Je ne vais pas dire que j'admire votre patience, ces jours, ces mois, ces années qui s'égrènent sans lui, sans elle... si je le dis, cela voudrait sans doute dire que tu peux y faire quelque chose mais non, tu ne peux rien, rien d'autre qu'att..... (raaa ce fichu mot, même après, je ne peux plus l'entendre non plus!!)
RépondreSupprimerJe ne vais pas dire non plus "ça ira mieux demain" même si j'ose espérer que les jours se suivent et ne se ressemblent pas, qu'un petit rien te ferait sourire, qu'un geste, un mot, un truc un peu anodin peut-être ferait de ta journée un jour un peu "pas pareil" à celle d'hier...
Je ne vais surement pas te dire "pat..... (mot tout aussi détesté qu'att..... d'ailleurs) parce que là, maintenant, c'est bon non...
Alors que dire qui n'aurait déjà été dit...
Peut-être juste te rappeler que tu as bien le droit d'être en colère voire d'en vouloir au monde entier, de crier ta rage d'en être "seulement" là 4 ans plus tard... parce que certainement vous êtes un autre couple qu'en démarrant cela 48 mois plus tôt mais là encore, c'est bon là non??
Je veux bien croiser tout ce qui se croise, penser à toi encore et encore (je le fais déjà souvent, même si je n'en dit rien!!) et espérer encore et toujours... parce que punais, c'est bon là non??
Bises, ma belle...